Bloodlines de Richelle Mead

Bloodlines » Sydney est alchimiste. Elle déteste les vampires et protège les humains en leur dissimulant l’existence de ces êtres maléfiques. Lorsqu’on lui assigne une nouvelle mission, la jeune fille se voit obligée de mettre de côté ses réticences: elle doit cacher et protéger une vampire de lignée royale qui fait l’objet de menaces de mort. Quel meilleur endroit pour cela qu’une école privée à Palm Spring, sous le soleil de Californie? Voilà bien le dernier endroit où des vampires sanguinaires iraient les chercher! Mais le mal rôde… Sydney saura-t-elle se montrer suffisamment vigilante et éviter que sa mission tourne au drame? »

Bloodlines  est le spin-off de la saga Vampire Academy que j’avais beaucoup aimé. Ici l’ouvrage est développée autour du Personnage de Sydney, l’alchimiste qui avait aidé Rose et Dimitri dans leur fuite. Pour prouver sa loyauté envers les siens, Sydney accepte une nouvelle mission: elle doit protéger la demi-sœur de la reine Vassilissa Dragomir, après un incident/accident dont elle ne sait pas grand chose. Elle qui a été élevée dans la crainte et la détestation des vampires, va devoir cohabiter avec plusieurs d’entre eux. C’est ainsi qu’ils se retrouvent (presque) tous au soleil, dans une école de Palm Spring. Evidemment tout ne va pas se passer comme prévu, et de nombreuses aventures attendent les personnages.

Clairement, ce n’est pas de la grande littérature, mais ça se lit vite et bien… et ça vide la tête. Néanmoins, je préfère tout de même la saga Vampire Academy, où il y a beaucoup plus d’actions, de suspens et que je trouve mieux écrit. En effet ici, on sait quasiment toujours ce qu’il va se passer, on se doute assez rapidement de la fin, on connaît d’avance les « méchants », ceux qui posent problème. Donc c’est dommage. Par ailleurs je ne suis pas sure que l’ouvrage est eu du succès, car à ma connaissance les tomes suivants n’ont toujours pas été traduits en français.

Si vous connaissez déjà Vampire Academy, vous pouvez essayer cette nouvelle série, sinon passez votre chemin.

Elodie


Quelques infos supplémentaires:

  • Editeur : Castelmore
  • Genre : Fantastique
  • Date de publication : Octobre 2012
  • Prix : 15€20
  • Pages : 443

 

Outlander.Tome 3 Le voyage de Diana Gabaldon

Outlander Le-voyage.jpg » Vingt années se sont écoulées depuis le périple de Claire Beauchamp-Randall dans l’Ecosse du XVIIIe siècle.

Si l’infirmière britannique a refait sa vie depuis, le souvenir de Jamie Fraser et des années tumultueuses vécues ensemble reste intact. Aussi, lorsqu’elle apprend qu’il a survécu à la sanglante bataille de Culloden ayant marqué la défaite de l’armée écossaise, elle se trouve confronté à un terrible dilemme. En remontant une nouvelle fois le temps, retrouvera-t-elle celui qu’elle a quitté deux décennies auparavant?

 

Dans ce troisième tome, on retrouve Claire en en 1968, soit vingt après son retour du passé. De retour en Ecosse avec sa fille Brianna, elle replonge dans le passé et entame des recherches sur Jamie, grâce à l’aide du jeune historien Roger Wakefield. Elle est complètement déroutée lorsqu’elle apprend que Jamie a survécu à Culloden, et qu’il est potentiellement possible qu’il soit encore vivant. Après un temps de réflexion, Claire décide de remonter le temps et de retraverser les pierres, pour retrouver celui qu’elle n’a jamais cessé d’aimer.

Dans ce nouveau tome, Claire et Jamie vivent de nouvelles aventures incroyables, sur lesquelles je ne m’étendrai pas, car je n’ai pas envie de vous spoiler. Néanmoins, on suit leur parcours parallèlement dans les premières parties de l’ouvrage, le rythme est alors assez lent , puis s’accélère ensuite lorsque Claire se retrouve de nouveau au XVIIIe siècle. Les personnages sont toujours aussi attachants, ont des fêlures, vivent des aventures incroyables et connaissent des surprises. Ce nouveau tome est très long, mais n’est pas difficile à lire. Une nouvelle fois j’ai beaucoup aimé. Ca me redonne presque envie de repartir en Ecosse!

Bonne lecture

Elodie



Quelques infos supplémentaires:

  • Editeur : J’ai lu
  • Genre : Fantastique, historique
  • Date de publication : Février 2015
  • Prix : 17€
  • Pages : 1013

 

Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows

Le-cercle-litteraire-des-amateurs-d-epluchures-de-patatesC’est un ouvrage que je voulais lire depuis longtemps, et l’approche de la sortie du film m’ a poussé à m’y mettre. Finalement j’ai lu le roman, mais je n’ai pas encore vu le film, au moment où j’écrits ces lignes.

« Janvier 1946: Tandis que Londres se relève péniblement des drames de la guerre, Juliet se demande quel va bien pouvoir être le sujet de son prochain roman. Lorsqu’elle reçoit une lettre d’un habitant de Guernesey, cette petite île anglo-normande oubliée, lui parlant d’une cercle littéraire et de tourtes aux pelures de pommes de terre, la curiosité de Juliet est piquée… Au fil des lettres qu’elle échange avec les habitants – aussi fantasques qu’attachants – de Guernesey, Juliet découvre l’histoire d’une petite communauté sans pareille sous l’Occupation et le destin héroïque et bouleversant d’Elizabeth, une femme d’exception…

Ce roman débute à Londres, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. La ville est encore meurtrie par les ruines, le souvenir de ses morts, mais la vie reprend peu à peu son cours. Juliet, une jeune auteur, qui a publié sous pseudonyme pendant le conflit, cherche un nouveau thème pour son futur roman, qu’elle voudrait comme un nouveau départ. Elle reçoit une lettre d’un habitant de Guernesey et commence à s’intéresser à cette île, à ses habitants et à sa situation insolite pendant la guerre qui vient de se terminer Commence alors une véritable correspondance entre Juliet et certains habitants de l’île, membres d’un mystérieux cercle littéraire. A force d’apprendre à les connaître via leurs lettres et commencer à les apprécier, Juliet prend la décision de partir les rencontrer sur place. On suit alors les pérégrinations de cette jeune femme, sur cette île qui lui est totalement inconnue, mais où elle est reçue comme chez elle.

Cela fait des années que je voulais lire ce roman, et franchement je n’ai pas été déçue. C’est un récit très bien écrit, on attend sans cesse la prochaine lettre. Il se lit très facilement et rapidement puisqu’il s’agit d’un roman épistolaire. Et malgré cette forme d’écriture, on en apprend beaucoup sur les différents personnages, qui ont chacun leur caractère, mais qui sont tous très attachants. On aurait presqu’envie d’être à la place de Juliet, de prendre le bateau et partir découvrir Guernesey.

Inutile de vous préciser que j’ai beaucoup aimé cet ouvrage, et que je vous recommande sa lecture.

Elodie


Quelques infos supplémentaires:

  • Editeur: Editions France Loisirs (existe également chez 10-18)
  • Genre : Roman épistolaire
  • Date de publication : 2008
  • Prix: 11€70 (8€80)
  • Pages : 387

 

Une douce flamme de Philip Kerr

Une-douce-flammeJ’ai tellement adoré, le précédent ouvrage de Philip Kerr, La mort, entre autres, que j’ai aussitôt enchainé avec celui-ci.

« Il paraît qu’en présence du Führer, ses admirateurs sentaient brûler en eux une douce flamme…                       

En 1950, lorsque Bernie Gunther débarque à Buenos Aires sous un nom d’emprunt, la ville est infestée d’exilés nazis, qui ont reconstitué leurs réseaux et leurs pratiques. Informé de sa véritable identité, le chef de la police charge Bernie d’une enquête qui luis rappelle une affaire non élucidée, alors qu’il était détective à la Kripo berlinoise: une jeune fille retrouvée atrocement mutilée, une autre disparue. L’occasion pour Bernie, de découvrir l’ampleur de la collusion entre le régime Perón et les nazis. »

En 1950, suite à ses mésaventures en Allemagne et en Autriche, Bernie Gunther est obligé d’embarquer pour l’Argentine, en compagnie notamment d’un certain Adolf Eichmann. A peine arrivé sur place, la police locale lui propose d’enquêter sur une double affaire de meurtre et d’enlèvement. Cette enquête semble avoir un lien avec une affaire sur laquelle il enquêtait à la kripo, mais qu’il n’a jamais pu résoudre. C’est peut-être l’occasion pour lui de se rattraper. Au fil du récit, il fait la connaissance du couple Perón, et d’anciens criminels de guerre nazis, nombreux en Argentine. Bernie doit enquêter sur ses compatriotes. Une nouvelle fois, il se retrouve au cœur d’une enquête, d’une aventure qui le dépasse une peu; où il se sent manipulé mais en a conscience et joue avec cela.

J’ai beaucoup aimé ce roman, comme d’habitude. Il y a toujours beaucoup de suspens, et le récit tient du début à la fin. Ici, on a de nombreux flashbacks au début des années 1930, époque où Bernie était encore à la kripo berlinoise. Ces deux enquêtes permettent de comparer deux régimes, à deux époques différentes, mais qui se ressemblent beaucoup. On a donc toujours ce lien important et très intéressant avec l’Histoire. Une nouvelle fois, on en apprend un peu plus sur ce qu’il a pu se passer en Argentine à cette époque.

Si vous aimez les romans de Philip Kerr ou que vous ne le connaissez pas, je vous invite à découvrir et lire ce roman.

Bonne lecture

Elodie


Quelques infos supplémentaires:

  • Editeur: Le Livre de Poche
  • Genre: Policier
  • Date de publication : Janvier 2012
  • Prix : 8€10
  • Pages: 567

 

La mort, entre autres de Philip Kerr

La-mort-entre-autresAprès quelques mois d’absence, je reviens vers vous avec un ouvrage que j’ai beaucoup aimé.

« 1949. Bernie Gunther, l’ex-commissaire de police devenu détective privé, qui, à la fin, de La Trilogie berlinoise, assistait à la chute du IIIe Reich, vit une passe difficile. Sa femme se meurt, et il craint que le matricule SS dont il garde la trace sous le bras ne lui joue de sales tours. Une cliente affriolante lui demande de retrouver la trace de son époux nazi, et le voici embarqué dans une aventure qui le dépasse. En dépit de son cynisme, Gunther est une proie facile pour les femmes fatales… Atmosphère suffocante, manipulations, et toujours l’Histoire qui sous-tend habilement la fiction: du Philip Kerr en très grande forme. »

On retrouve dans ce roman Bernie Gunther dans une Allemagne en ruines, qui tente de refermer ses plaies, et divisée en quatre zones. Bernie habite désormais près de Munich, à proximité d’un ancien camp de concentration, où sa femme a hérité de l’hôtel de son père. Mais son épouse est au plus mal, et séjourne en permanence à l’hôpital. Se considérant comme un mauvais hôtelier, Gunther décide de redevenir détective privé et ouvre une agence à Munich.

Mais lui qui détestait les nazis, ne trouve comme clientèle que des personnes apparentés à ces derniers. Cette nouvelle enquête, où se mêlent réseaux d’anciens nazis ,troupes d’occupation américaines et CIA, le mène en Autriche et dans les Alpes bavaroises. Bernie est manipulé du début à la fin, mais ne s’en rend pas vraiment compte. Cette enquête est beaucoup plus dangereuse qu’elle n’y paraît.

Ce roman est très bien ficelé, les actions s’enchainent, il y a beaucoup de suspens. On se demande toujours ce qu’il va se passer ensuite. Bernie Gunther qui connaît des moments difficiles, n’est pas très bien physiquement et moralement. Il ne connaît aucun répit. Mais c’est avec plaisir que l’on retrouve ce personnage cynique mais attachant, qui fait tout pour s’en sortir. Le sort semble s’acharner sur lui. Ce qui est également intéressant, c’est ce lien permanent avec l’Histoire, du coup on apprend des choses.

Comme vous l’aurez compris, j’ai aimé cet ouvrage, que je vous recommande vivement.

Bonne lecture

Elodie


Quelques infos supplémentaires:

  • Editeur : Le Livre de Poche
  • Genre: Policier
  • Date de publication: Février 2011
  • Prix : 8€10
  • Pages : 565

La femme tatouée de Pieter Aspe

la femme tatouée » Macabre découverte dans un grand restaurant de Blankenberge, sur la côte belge: le corps sans vie d’une (très jolie) femme au fond d’un vivier à homards. Sur sa fesse gauche, un mystérieux tatouage, la lettre M en caractère runique, emblème d’un groupuscule d’extrême droite. Le commissaire Van Inn et le fidèle Versavel se lancent sur ses traces pour se retrouver au cœur d’une véritable guerre entre catholiques intégristes, cellules islamistes et néonazies… »

Avec ce roman, je retrouve l’un de mes commissaire préféré, et son entourage.

Alors qu’il s’apprête à partir à la plage avec femme et enfants, Van Inn est appelé pour un meurtre à Blankenberge, où une femme a été retrouvée morte. Le meurtre va rapidement les mener sur la piste des néonazis, mais l’apparition d’un mouvement islamiste dont personne n’a jamais entendu parler, vient jouer les trouble-fêtes. Des morts apparaissent à la vitesse de l’éclair, des enlèvements ont lieux. Cette enquête fait tourner la tête de Van Inn,  Hannelore et de Versavel. Il y a trop de possibilités, ils se sentent menés en bateau. Et par de dessus le marché, ils subissent la pression de leur hiérarchie et du bourgmestre de Bruges, car il ne faut pas que l’image de la ville soit entachée par cette série d’évènements tragiques. Par ailleurs, le commissaire est las, se sent de plus en plus fatigué, il se rend compte qu’il vieillit et qu’il devrait peut-être faire un peu plus attention à lui…mais difficile de résister à une bonne petite Duvel.

Comme d’habitude, l’enquête est menée avec beaucoup d’humour. Van Inn est toujours aussi drôle, insouciant et insolent, il ne fait pas dans la langue de bois!

J’ai beaucoup aimé, mais je suis une inconditionnelle de Pieter Aspe et du commissaire Van Inn.

Bonne lecture

Elodie


Quelques infos supplémentaires:

Editeur : Le livre de poche

Genre : Policier

Date de publication: 19 novembre 2016

Prix : 7€10

Pages : 314

 

Mort à la Fenice de Donna Leon

Mort-a-la-Fenice

 » Les amateurs d’opéra sont réunis à la Fenice de Venise. Une sonnerie annonçant la fin de l’entracte retentit, les spectateurs regagnent leur place et le brouhaha s’estompe. les minutes passent, le silence devient pesant: le maestro se fait attendre…Il gît dans sa loge, mort. Le commissaire Brunetti, aussitôt dépêché sur les lieux, conclut rapidement à un empoisonnement au cyanure. Dans les coulisses de l’opéra, Brunetti découvre, horrifié, l’envers du décor. »

Pour la petite histoire, en allant à Paris au printemps dernier, j’ai fait un petit arrêt (presque obligatoire) chez Boulinier, et là je fais le plein de livres. Livres parmi lesquels plusieurs Donna Leon, dont je n’avais jamais lu d’ouvrages, mais que je connaissais un peu par le biais de la série Commissaire Brunetti. Il s’agit ici de son premier roman.

L’histoire se déroule à Venise, un meurtre a été perpétré à la Fenice, le célèbre opéra de la cité des Doges. La victime est un chef d’orchestre renommé, de nationalité allemande. Le commissaire enquête sur ce meurtre, sur le mort qui paraît plus mystérieux qu’il n’y paraît, sur son entourage proche et lointain. On suit le commissaire dans ses réflexions, ses cheminements. Il nous fait découvrir Venise, en nous emmenant dans des lieux prestigieux (opéra, palais) mais aussi dans les bas-fonds de la cité, inconnus des touristes. Evidemment la question qui se pose tout au long du récit est : qui a tué le chef d’orchestre et surtout pourquoi?

L’histoire est très bien ficelée, c’est prenant jusqu’à la fin. Les personnages sont plus ou moins synpathiques, mais tous ont une once de mystère, et beaucoup sont de potentiels suspects. Et puis, à travers la vie familiale de Brunetti, on voit bien que derrière chaque homme se trouve une femme, la sienne l’aidant plus ou moins à résoudre son enquête.

Bref, j’ai beaucoup aimé. C’est un roman qui se lit facilement et rapidement. Je vous le recommande vivement.

Elodie


Quelques infos supplémentaires:

Editeur : Points

Genre : Policier

Date de publication : Juin 2014

Prix : 7€20

Pages: 284

Indécence manifeste de David Lagercrantz

Indecence-manifeste » Angleterre, 1954. La paranoïa engendrée par la guerre froide se généralise, en Europe comme ailleurs. Deux employés du bureau des Affaires étrangères, Burgess et Maclean, ont été démasqués comme étant des espions soviétiques et aux Etats-Unis la chasse aux sorcières de Joseph McCarthy contre les communistes et les homosexuels bat son plein. Un matin pluvieux de juin, le corps sans vie du mathématicien Alan Turing est découvert à son domicile de Wilmslow. A côté de lui, sur la table de chevet, une pomme croquée imbibée de cyanure. L’homme a été condamné à la castration chimique pour son homosexualité quelques années plus tôt, et l’explication d’un suicide semble convenir à tout le monde. Mais l’inspecteur Leonard Corell, en charge de l’enquête, s’intéresse de plus près au passé du mathématicien. Pourquoi Turing avait-il été surveillé durant des semaines avant sa mort? Et pourquoi les services secrets cherchent-ils à cacher à tout prix le rôle mystérieux qu’il a joué durant la Seconde Guerre mondiale? ».

J’ai été attirée par cet ouvrage car il traitait de l’affaire Alan Turing sur le mode policier. L’idée de départ est plutôt bonne, les personnages sont mystérieux, on se pose des questions. Mais au final, j’ai été assez déçue. J’ai eu beaucoup de mal à lire le roman, c’est très long, trop long pour moi, pour au final que la fin du récit ne soit pas géniale. J’ai eu beaucoup de mal également avec le personnage principal, Leonard Corell, je n’ai pas du tout accroché, je n’ai pas réussi à m’y « attacher », à le comprendre, du coup je pense aussi que ma lecture en a pâtit. L’auteur, à travers ses personnages, posent beaucoup de questions, mais finalement, nous, lecteurs avons peu de réponses, donc ça peut être dérangeant. C’est un ouvrage qui part un peu dans tous les sens, bref je n’ai pas aimé.

Après, je pense que j’ai aussi un problème avec l’auteur, David Lagercrantz. J’avais déjà eu un ressenti similaire avec Millenium 4.

Elodie


Quelques infos supplémentaires:

Editeur: Actes Sud, collection « actes noirs »

Genre: Thriller

Date de publication : 30 mars 2016

Prix : 23€

Pages : 376

 

 

Zazous de Gérard de Cortanze

Il y a deux ans, je me décidais à lancer mon blog, pour partager avec vous mes découvertes culturelles, et notamment mes lectures. En deux ans, il y a eu des choses que j’ai aimé, apprécié et d’autres moins. Il y a eu des mois avec et des mois sans (beaucoup ces derniers temps), mais je n’ai pas toujours le temps d’écrire, et c’est la vie. Pour cet anniversaire, je partage avec vous ce qui fut pour moi une belle surprise.

Zazous

 » On n’est pas sérieux quand on a quinze ans – même en pleine Occupation. Chaque jour, au café Eva, une bande de zazous se retrouve pour écouter du jazz. Josette, Pierre et Jean sont lycéens, Sarah est coiffeuse, Charlie trompettiste, Marie danseuse, Lucienne apprentie mannequin. Dans un Paris morose, ils appliquent à la lettre les mots d’ordre zazous: danser le swing, boire de la bière à la grenadine, lire des livres interdits, chausser en toutes circonstances des lunettes de soleil et enfiler de longues vestes à carreaux.

A mesure que les Allemands montrent leur vrai visage, ces jeunes gens qui ne portent pas encore le nom d’adolescents couvrent les murs de Paris du « V » de la victoire, sèment la panique dans les salles de cinéma et les théâtres, déposent une gerbe le 11 novembre sous l’Arc de Triomphe, arborent par solidarité et provocation, l’étoile jaune. Traqués par les nazis, pourchassés par les collaborateurs, rejetés par la Résistance, les zazous ne veulent pas tant « changer la vie » qu’empêcher qu’on ne leur confisque leur jeunesse. »

Zazous est un ouvrage qui m’intéressait dans la mesure où il traitait d’un phénomène dont j’avais entendu parler mais que je ne connaissais pas plus que cela. En effet, ce mouvement des zazous qui a lieu pendant la Seconde Guerre mondiale, est assez peu connu du grand public, et est le prélude à ce qu’il se passera à Saint-Germain-des-Prés dans les années 1950.

Dans ce roman, on suit une bande de copains, dans le Paris de la guerre. C’est un récit construit de manière chronologique, ce qui le rend aisé à lire. On suit donc des petites histoires en parallèle de la grande.

Chacun des personnages a un vécu différent, des idées parfois opposées, mais tous sont réunis pour l’amour d’une même chose, d’une même musique: le jazz. L’Occupation et la guerre en général, va profondément les bouleverser, les changer. Chacun va vivre les évènements de manière différente. Comme on peut s’y attendre, vu le contexte, ils vont vivre des joies, des peurs, des peines. Et nous, lecteurs, suivons cette bande de jeunes tout au long de ces années de guerre, comme si on était un membre de leur groupe.

C’est un livre très bien construit, tant d’un point de vue historique que du récit. C’est très prenant, on se demande ce qu’il va arriver aux personnages, comment l’histoire va se terminer pour eux. Il y a beaucoup d’émotions. La fin m’a un peu surprise, mais je n’en dirais pas plus.

Comme vous l’aurez compris, j’ai aimé ce roman et je vous recommande sa lecture.

Elodie


Quelques infos supplémentaires:

Editeur : Albin Michel

Genre : Roman

Date de publication: mars 2016

Prix : 22€50

Pages: 529

L’inconnu du pont Notre-Dame de Jean-François Parot

L-Inconnu-du-Pont-Notre-Dame » Nicolas Le Floch est saisi par Le Noir, nouveau directeur de la Bibliothèque du roi, de la disparition d’un conservateur au cabinet des médailles. Quelle est l’identité du cadavre décapité découvert dans une maison démolie du pont Notre-Dame? Qu’augurent les informations transmises par Lady Charwel, alias La Satin, concernant un complot anglais visant Louis XVI? Existe-t-il un lien entre les deux affaires? D’autres meurtres suivront au cours d’une minutieuse enquête qui conduire le policier breton dans le Paris des receleurs et des maisons de jeu et jusqu’à la rade de Cherbourg. »

Je n’irai pas par quatre chemins, ce récit est aussi bien que les précédents, dans lequel on retrouve à nouveau nos personnages favoris.

Cette fois-ci, l’histoire mêle des disparitions d’objets, des travestis et un, voire des complots contre le roi.  Nicolas est confronté à un meurtre mystérieux, à un cadavre, qui s’avère être un homme travesti en femme. Que peut cacher cette mort mystérieuse? Ce travestissement? Une fois de plus, Nicolas est confronté au réseau de Sartine, et parallèlement, aux espions anglais. La Satin, devenue Lady Charwel, de passage à Paris avec son mari, fait savoir qu’un complot se prépare contre le roi de France, et qu’il pourrait y avoir un lien avec la rade de Cherbourg, où doit se rendre Louis XVI. Nicolas est chamboulé par ces différentes nouvelles.

Parallèlement, le cours de l’histoire change peu à peu, le peuple français commence à gronder. Bourdeau et Nicolas s’éloignent de plus en plus sur certains sujets, néanmoins, leur complicité est toujours réelle.

Une nouvelle fois, j’ai beaucoup aimé ce roman, dont je vous recommande la lecture.

Elodie


Quelques infos supplémentaires:

Editeur : 10/18

Genre : Policier, historique

Date de publication: 6 octobre 2016

Prix : 8€40

Pages : 399